Le mariage avec Facebook, c'est pour le meilleur et surtout pour le pire .
D'abord on se rend compte un jour qu'on a des milliers d'amis . Ça fait
vraiment chaud au cœur , nous qui nous croyions seuls au monde . Mais
bon, il y a ami, et ami. Certaines fois , on ne les rencontre jamais ,
ces soi-disant amis . Si ça se trouve, ce ne sont que les ectoplasmes d'un nuage électronique . Une chose est sûre . S'ils vous donnent leur
amitié, c'est qu'ils exigent en retour un maximum d'égards , et surtout
que vous n'oubliiez pas de "liker" leur "posts" .
Parlons-en de ces fameux posts . La palette est large , mais on est loin
des créations picturales d'un Vinci ou d'un Van Gogh , pour ceux qui
connaissent . Soyons francs. Nos amis sont certes ingénieux, mais ils
sont surtout paresseux. Alors rien de mieux que de z'yeuter le "wall" d'un
autre utilisateur et de faire du "sharing" .Cela prouve au moins une
chose , que Facebook est une communauté où l'on partage beaucoup de
choses . Alors qu'on ne nous dise plus que notre société est gangrenée
par un individualisme endémique.
Les publications les plus répandues, il faut le dire , ce sont les
photos . Et avec les différents logiciels de retouche , on peut dire
qu'on se montre toujours sous son plus beau jour . Finis les éclairages
pourris et les décors kitsch ! D'un coup de pinceau magique , vous voilà
propulsée sur une scène virtuelle, le visage lumineux et extatique
comme celui des saintes auréolées de gloire de l'iconographie
religieuse . Nous voilà béatifiées avant même de passer par le tombeau .
Facebook vaut bien une messe!
Pour les plus païennes d'entre nous , celles qui veulent figurer dans
la rubrique des stars plutôt que des saintes ( après tout , les lecteurs
de La Croix sont moins nombreux que ceux de Voici), c'est la photo de
groupe ( ou de groupies) qui a leurs faveurs . C'est quand même mieux
de figurer au beau milieu d'une horde d'admirateurs que de poser toute
seule à côté d un pot de fleurs . En plus , ça a l'avantage de
recueillir un nombre impressionnant de "Like " si on a l'intelligence
de "taguer" ( i.e identifier) les autres participants. Ça flatte leur
ego , et ça décuple le vôtre . N'est pas vedette qui veut...
Si l'on y réfléchit bien , Facebook est la plateforme idéale pour
révéler au grand jour les pervers qui sommeillent en nous . Les
exhibitionnistes d'abord . Ceux qui ne se lassent pas de publier des
photos d'eux du matin au soir et du soir au matin. Mais bon, ils ne sont
pas très malins, car à la longue , on s'en lasse, de voir leur bobine
dans tous les lieux branchés de la planète , et on ne "Like" plus du
tout . Ensuite les voyeurs , et ça , c'est la pire espèce de pervers qui existe. Pas de rédemption possible.
Avez-vous remarqué la disproportion entre le nombre exact de vos "amis"
et le nombre de ceux qui manifestent un intérêt à vos publications ?
Édifiant ! Alors de deux choses l'une , soit ils sont à la solde de la
NSA et espionnent le moindre de vos faits et gestes , soit ils n'en ont
rien à cirer de votre vie, et donc ils ne sont pas vos amis. Dans les deux cas , un bon conseil , VIREZ-LES!
"WE ARE SUCH STUFF AS DREAMS ARE MADE ON, AND OUR LITTLE LIFE IS ROUNDED WITH A SLEEP". La citation de Shakespeare qui inaugure mon blogue résume magistralement ma vision de l'existence humaine. Nous sommes faits de l'étoffe des songes, et notre courte vie se clôt par un long sommeil. Alors, plutôt que de rêver notre vie, vivons nos rêves! Et faisons éclater en infimes particules de sens jubilatoires le monde qui nous entoure.
jeudi 31 octobre 2013
mercredi 30 octobre 2013
L'écran tactile , c'est quand même l'invention la plus révolutionnaire dans le domaine de la technologie moderne . Mais comme dans toute révolution , le danger est omniprésent , surtout quand on enclenche la correction automatique . Une véritable bombe à retardement ! Il est donc vital de savoir manipuler cet arsenal avec précaution. Car il suffit que l'index appuie sur la mauvaise gâchette pour que notre arme se retourne contre nous . Je m'explique .
Primo, il est impératif de sélectionner le bon clavier . Qwerty et Azerty , ce n'est pas du tout la même chose . Alors si vous voulez éviter de jeter un froid dans la conversation , ou d'engendrer un silence embarrassant, choisissez votre langue dès le commencement. . Sinon la correction automatique se retournera contre vous à tout moment . Moi qui vous parle , j en ai fait les frais tout récemment.
Pas plus tard qu'hier , j'ai, par inadvertance , glissé mon doigt sur l'icône fatidique , vous savez , celle en bas , à gauche de votre écran , qui représente un globe . Je voulais conclure mon message amical par le mot "bise". Eh bien , figurez-vous qu'à mon insu, mon smartphone facétieux à remplacé l'avant-dernière lettre par un " t " , car , en anglais , "bise" n'existe pas... Imaginez mon embarras après coup , surtout que mon destinataire était des plus puristes. Assurément j'ai dû passer pour une nymphomane sous mes allures de grande dame .La prochaine fois , je ne prendrai plus de risque . J'écrirai " je vous embrasse " . Au pire , si j oublie un "s" , il ne m'en tiendra pas rigueur. Bien au contraire.
A proscrire également de votre vocabulaire : le franglais . Ou sinon cantonnez-vous aux mots les plus courants , du genre "hello", "cool" , "love " , et "bye". Car votre smartphone à beau être intelligent , il n en demeure pas moins chauvin . Pour preuve , il ne reconnaît même pas le mot "geek"...Quant au slang et et au verlan, ne lui en parlez même pas. Vous ne réussirez pas à lui faire entendre raison . Il est buté et malicieux , ce petit engin , et risque à tout moment de vous exploser entre les mains .
Moi , j ai décidé d'adopter une tactique imparable face à ce lutin farceur . Je n'utiliserai plus que des Emoji, vous savez, ces pictogrammes ludiques venus tout droit d'Asie . En plus, leur marché est en pleine expansion . Du coup , les Smileys , c'est devenu "has been". Même nos grands-mères les connaissent , c'est vous dire... Alors Je leur préfère les nouvelles icônes funky de monstres gentils . C'est plus fun! Et ça ne fâche personne . Et si mon doigt fatigue, j'utiliserai SIRI, mon assistant personnel , mais la dernière fois , on s'est mal compris , et au lieu d'envoyer un message à mon amant , il l'a envoyé à ma maman ...
Primo, il est impératif de sélectionner le bon clavier . Qwerty et Azerty , ce n'est pas du tout la même chose . Alors si vous voulez éviter de jeter un froid dans la conversation , ou d'engendrer un silence embarrassant, choisissez votre langue dès le commencement. . Sinon la correction automatique se retournera contre vous à tout moment . Moi qui vous parle , j en ai fait les frais tout récemment.
Pas plus tard qu'hier , j'ai, par inadvertance , glissé mon doigt sur l'icône fatidique , vous savez , celle en bas , à gauche de votre écran , qui représente un globe . Je voulais conclure mon message amical par le mot "bise". Eh bien , figurez-vous qu'à mon insu, mon smartphone facétieux à remplacé l'avant-dernière lettre par un " t " , car , en anglais , "bise" n'existe pas... Imaginez mon embarras après coup , surtout que mon destinataire était des plus puristes. Assurément j'ai dû passer pour une nymphomane sous mes allures de grande dame .La prochaine fois , je ne prendrai plus de risque . J'écrirai " je vous embrasse " . Au pire , si j oublie un "s" , il ne m'en tiendra pas rigueur. Bien au contraire.
A proscrire également de votre vocabulaire : le franglais . Ou sinon cantonnez-vous aux mots les plus courants , du genre "hello", "cool" , "love " , et "bye". Car votre smartphone à beau être intelligent , il n en demeure pas moins chauvin . Pour preuve , il ne reconnaît même pas le mot "geek"...Quant au slang et et au verlan, ne lui en parlez même pas. Vous ne réussirez pas à lui faire entendre raison . Il est buté et malicieux , ce petit engin , et risque à tout moment de vous exploser entre les mains .
Moi , j ai décidé d'adopter une tactique imparable face à ce lutin farceur . Je n'utiliserai plus que des Emoji, vous savez, ces pictogrammes ludiques venus tout droit d'Asie . En plus, leur marché est en pleine expansion . Du coup , les Smileys , c'est devenu "has been". Même nos grands-mères les connaissent , c'est vous dire... Alors Je leur préfère les nouvelles icônes funky de monstres gentils . C'est plus fun! Et ça ne fâche personne . Et si mon doigt fatigue, j'utiliserai SIRI, mon assistant personnel , mais la dernière fois , on s'est mal compris , et au lieu d'envoyer un message à mon amant , il l'a envoyé à ma maman ...
mardi 29 octobre 2013
Vous
ne le savez peut-être pas , mais le symbole d'Halloween , bien avant
d'être une citrouille , était un navet .. Oui , un navet ... Comme
légume, il y a mieux , je vous l'accorde . Mais au temps des Celtes , la
citrouille , on ne la connaissait pas , et Halloween , on a tendance à
l'oublier , avant de prendre racine au Nouveau Monde , a d'abord germé
de l'autre côté de La Manche .
Depuis bon nombre d'années, les marchands de rêves les plus mercantiles de notre territoire hexagonal lui font les yeux doux . La citrouille , on lui fait la cour . Je dirais même plus , on la vénère! C'est la déesse des cucurbitacées . C'est qu'elle est loin d' être une courge . Pour un peu, on lui ferait des papouilles, tellement elle a une bonne bouille .
L'été dernier , elle a même eu les honneurs du podium des défilés . On en a vu des asperges orange, au sourire pincé, défiler sous nos yeux . Les manufactures de cosmétiques ont emboité le pas aux grands couturiers . Du rouge à lèvres au vernis à ongles , la couleur citrouille est parvenue sans effort à voler la vedette au rouge tomate . Moi même j'ai succombé , et ce n'est pas peu dire ...
En ce moment , on est en pleine alerte orange . L'offensive des citrouilles à commencé. Impossible d'échapper au sourire en banane de ces légumes ventrus. Où qu on aille , on est cerné. Ce n est plus le règne de Big Brother , mais celui de Big Sister ! C'est qu'elle surveille tous nos faits et gestes . Kleenex, serviettes , assiettes , housses de couette , et même nuisettes , elle fourre son nez dans les moindres recoins de notre univers quotidien . Qui eût pensé qu'une citrouille pût un jour nous donner autant la trouille ?
Moi, je n'en peux plus d'avoir la tête comme une coucourde. Il est grand temps de lui jouer un vilain tour . Qu'elle reste dans son potager , après tout. A force d'être constamment sur le devant de la scène , elle a la tête comme une pastèque et en a oublié son utilité intrinsèque . Une citrouille , ça se mange , tout simplement . Alors il serait temps qu'elle s'en souvienne et qu elle regagne les étagères des manuels culinaires . Et qu'on ne me dise pas que je lui cherche pouille . Je risquerais de voir rouge et de la réduire en ...pitrouille!
Depuis bon nombre d'années, les marchands de rêves les plus mercantiles de notre territoire hexagonal lui font les yeux doux . La citrouille , on lui fait la cour . Je dirais même plus , on la vénère! C'est la déesse des cucurbitacées . C'est qu'elle est loin d' être une courge . Pour un peu, on lui ferait des papouilles, tellement elle a une bonne bouille .
L'été dernier , elle a même eu les honneurs du podium des défilés . On en a vu des asperges orange, au sourire pincé, défiler sous nos yeux . Les manufactures de cosmétiques ont emboité le pas aux grands couturiers . Du rouge à lèvres au vernis à ongles , la couleur citrouille est parvenue sans effort à voler la vedette au rouge tomate . Moi même j'ai succombé , et ce n'est pas peu dire ...
En ce moment , on est en pleine alerte orange . L'offensive des citrouilles à commencé. Impossible d'échapper au sourire en banane de ces légumes ventrus. Où qu on aille , on est cerné. Ce n est plus le règne de Big Brother , mais celui de Big Sister ! C'est qu'elle surveille tous nos faits et gestes . Kleenex, serviettes , assiettes , housses de couette , et même nuisettes , elle fourre son nez dans les moindres recoins de notre univers quotidien . Qui eût pensé qu'une citrouille pût un jour nous donner autant la trouille ?
Moi, je n'en peux plus d'avoir la tête comme une coucourde. Il est grand temps de lui jouer un vilain tour . Qu'elle reste dans son potager , après tout. A force d'être constamment sur le devant de la scène , elle a la tête comme une pastèque et en a oublié son utilité intrinsèque . Une citrouille , ça se mange , tout simplement . Alors il serait temps qu'elle s'en souvienne et qu elle regagne les étagères des manuels culinaires . Et qu'on ne me dise pas que je lui cherche pouille . Je risquerais de voir rouge et de la réduire en ...pitrouille!
lundi 28 octobre 2013
Les méchantes sorcières, j'adore ! Elles ont toujours le chic pour se faire remarquer dans les contes. Sans elles, il n'y aurait pas de récit. On passerait directement du "Il était une fois " à " Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Aucun intérêt . Nous, on veut des péripéties , des frissons , des larmes même. Alors c'est sûr qu'on attend leur venue avec impatience. Sur grand écran, elles sont représentées sous les traits de femmes fatales, arborant les tenues les plus extravagantes . On est loin des vieilles sorcières hideuses dépeintes par Charles Perrault ou les frères Grimm.
Celle qui détient la palme du glamour , c'est quand même la fée Carabosse . Dans le film de Disney, elle en a du panache , avec son ample cape noire et sa coiffe biscornue . Elle ose et en impose . N'importe quelle autre femme se serait couverte de ridicule dans un tel accoutrement. Elle , non . Sans doute les forces maléfiques qu'elle incarne exercent un tel pouvoir sur nous que nous en acceptons les excentricités . D'ailleurs son entrée en scène est des plus fracassantes. Elle n'entre pas par la petite porte . Elle convoque les éléments pour se matérialiser sous les yeux ahuris des convives au baptême de la princesse Aurore . Et on a le coup de foudre , au sens propre comme au sens figuré.
Car elle nous fascine , la fée Carabosse . Elle nous attire tout autant qu'elle nous repousse. La raison en est simple . Le mal recèle en lui un attrait irrésistible pour les humbles humains que nous sommes . La morale le réprouve , la religion le condamne , mais il n'en demeure pas moins le fruit défendu , et donc convoité , dans le jardin d'Eden de notre existence . D'autant que notre imaginaire lui confère une puissance protéiforme incommensurable . La fée maléfique ne se métamorphose-t'elle pas en dragon pour tenter de terrasser le Prince ?
Bien-sûr, le bien triomphe toujours , et, après un combat homérique , l'animal fabuleux périt sous le glaive princier. Tout est bien qui finit bien. La Belle au Bois Dormant se réveille enfin . Et en avant pour un nouveau festin! C'est sûr, quand on est petite fille, on ne rêve que de princesses aux longs cheveux, habillées de teintes pastel . Mais les vicissitudes de la vie se chargent de nous enseigner que, si l'on veut régner , mieux vaut avoir les cheveux moins longs et oser les couleurs chatoyantes. Cela nous évitera , d'une part, de passer pour de ravissantes idiotes , et d'autre part, de subir les sortilèges des vilaines sorcières .
Celle qui détient la palme du glamour , c'est quand même la fée Carabosse . Dans le film de Disney, elle en a du panache , avec son ample cape noire et sa coiffe biscornue . Elle ose et en impose . N'importe quelle autre femme se serait couverte de ridicule dans un tel accoutrement. Elle , non . Sans doute les forces maléfiques qu'elle incarne exercent un tel pouvoir sur nous que nous en acceptons les excentricités . D'ailleurs son entrée en scène est des plus fracassantes. Elle n'entre pas par la petite porte . Elle convoque les éléments pour se matérialiser sous les yeux ahuris des convives au baptême de la princesse Aurore . Et on a le coup de foudre , au sens propre comme au sens figuré.
Car elle nous fascine , la fée Carabosse . Elle nous attire tout autant qu'elle nous repousse. La raison en est simple . Le mal recèle en lui un attrait irrésistible pour les humbles humains que nous sommes . La morale le réprouve , la religion le condamne , mais il n'en demeure pas moins le fruit défendu , et donc convoité , dans le jardin d'Eden de notre existence . D'autant que notre imaginaire lui confère une puissance protéiforme incommensurable . La fée maléfique ne se métamorphose-t'elle pas en dragon pour tenter de terrasser le Prince ?
Bien-sûr, le bien triomphe toujours , et, après un combat homérique , l'animal fabuleux périt sous le glaive princier. Tout est bien qui finit bien. La Belle au Bois Dormant se réveille enfin . Et en avant pour un nouveau festin! C'est sûr, quand on est petite fille, on ne rêve que de princesses aux longs cheveux, habillées de teintes pastel . Mais les vicissitudes de la vie se chargent de nous enseigner que, si l'on veut régner , mieux vaut avoir les cheveux moins longs et oser les couleurs chatoyantes. Cela nous évitera , d'une part, de passer pour de ravissantes idiotes , et d'autre part, de subir les sortilèges des vilaines sorcières .
samedi 26 octobre 2013
Blanche-Neige , tout le monde l'aime , surtout depuis qu'un certain Walt Disney a eu l'idée de l'immortaliser sur pellicule . Avec sa bouille ronde , sa voix mélodieuse et son humeur toujours égale , elle suscite en nous un élan de sympathie immédiat . Je devrais même dire d'empathie . Car on tremble avec elle quand un vilain chasseur ose brandir un poignard au-dessus de sa tête, on voudrait la cajoler quand elle sanglote en plein milieu d une forêt peuplée d'ombres menaçantes , et on a le cœur gros de la voir reposer dans son cercueil de verre . Les fées étaient sans doute trop occupées à folâtrer avec des satyres pour se pencher sur son berceau . Car on peut dire que sa vie fut loin d être un chemin pavé de roses .
À commencer par son prénom . Le ver était déjà dans la pomme , si j'ose dire. Car il ne me viendrait jamais à l'esprit de choisir le prénom de ma fille en me piquant le doigt avec une aiguille à coudre ! D'abord parce que la broderie ne fait pas partie de mes occupations favorites. Je préfère avoir à en découdre avec les instruments de torture de mon club de fitness plutôt que de risquer une hémorragie digitale en tentant de réaliser un point de croix . Et nommer une petite fille Grise-Mine en référence à la couleur des appareils de musculation ne serait pas très flatteur . À coup sûr, cela lui porterait malheur !
Quoi qu'il en soit, , Blanche-Neige n'a pas vu la vie en rose en dépit de son joli prénom . Non seulement elle a été privée de sa maman dès sa naissance , mais en plus, son idiot de père a contracté un mariage avec la plus odieuse des femmes qui puisse exister sur terre . A t-on idée , messieurs , de vouloir unir sa destinée à une femme égoïste , égocentrique , narcissique , et qui plus est , adepte des sciences occultes ? Certes non . A croire que le roi souffrait d'une déficience mentale aggravée quand il a choisi une aussi vilaine épouse .
Car la bougresse avait peut-être une dentition étincelante , mais elle avait aussi la dent dure . Car il faut quand même avoir le cœur bien accroché pour réclamer les viscères d'une petite fille à un chasseur de gros gibier . D'ailleurs bien mal lui en a pris , car l'homme de main avait plus de cœur qu'il n 'y paraissait. Il faut aussi avoir le vice dans la peau et surtout ne pas avoir peur du ridicule pour oser se métamorphoser en hideuse sorcière pour mener à bien son horrible dessein .
Bref la pauvre princesse en a vu des vertes et des pas mûres , c'est le moins qu'on puisse dire . Car même si elle trouva du réconfort auprès des sept nains , n'oublions pas que certains d'entre eux n'étaient pas à prendre avec des pincettes . Grincheux , par exemple . Pas facile de prendre son petit-déjeuner en face d'un nain ronchon . Pas facile aussi de devoir batailler de bon matin avec un nain narcoleptique comme Dormeur . Sans compter qu'elle devait aussi recevoir les postillons d' Atchoum qui éternuait à tout va . ( Les antihistaminiques n existaient pas à l'époque ). Bref , dur dur, la vie avec les nains . D'autant qu'elle a dû mettre la main à la pâte pour payer son gîte et son couvert . Et pas qu'à la pâte, puisqu'elle devait non seulement cuisiner mais aussi récurer la chaumière de fond en comble . La vie de patachon , en quelque sorte !
Pour couronner le tout , il a fallu que mort s'ensuive avant qu'elle ne rencontre son Prince Charmant . Remarquez, elle n'a pas eu à user de ses charmes pour séduire son galant . Il a suffi qu'il la voie allongée dans un cercueil de verre pour que son cœur s'enflamme . Il n'était pas un peu déviant , le beau Prince? Heureusement que , finalement , le bout de pomme empoisonnée, coincé dans son œsophage, s'est échappé de ses lèvres vermeilles . Et la belle princesse a rouvert les yeux pour le plus grand plaisir des grands et des petits . Il était temps ! Nous commencions à désespérer !
À commencer par son prénom . Le ver était déjà dans la pomme , si j'ose dire. Car il ne me viendrait jamais à l'esprit de choisir le prénom de ma fille en me piquant le doigt avec une aiguille à coudre ! D'abord parce que la broderie ne fait pas partie de mes occupations favorites. Je préfère avoir à en découdre avec les instruments de torture de mon club de fitness plutôt que de risquer une hémorragie digitale en tentant de réaliser un point de croix . Et nommer une petite fille Grise-Mine en référence à la couleur des appareils de musculation ne serait pas très flatteur . À coup sûr, cela lui porterait malheur !
Quoi qu'il en soit, , Blanche-Neige n'a pas vu la vie en rose en dépit de son joli prénom . Non seulement elle a été privée de sa maman dès sa naissance , mais en plus, son idiot de père a contracté un mariage avec la plus odieuse des femmes qui puisse exister sur terre . A t-on idée , messieurs , de vouloir unir sa destinée à une femme égoïste , égocentrique , narcissique , et qui plus est , adepte des sciences occultes ? Certes non . A croire que le roi souffrait d'une déficience mentale aggravée quand il a choisi une aussi vilaine épouse .
Car la bougresse avait peut-être une dentition étincelante , mais elle avait aussi la dent dure . Car il faut quand même avoir le cœur bien accroché pour réclamer les viscères d'une petite fille à un chasseur de gros gibier . D'ailleurs bien mal lui en a pris , car l'homme de main avait plus de cœur qu'il n 'y paraissait. Il faut aussi avoir le vice dans la peau et surtout ne pas avoir peur du ridicule pour oser se métamorphoser en hideuse sorcière pour mener à bien son horrible dessein .
Bref la pauvre princesse en a vu des vertes et des pas mûres , c'est le moins qu'on puisse dire . Car même si elle trouva du réconfort auprès des sept nains , n'oublions pas que certains d'entre eux n'étaient pas à prendre avec des pincettes . Grincheux , par exemple . Pas facile de prendre son petit-déjeuner en face d'un nain ronchon . Pas facile aussi de devoir batailler de bon matin avec un nain narcoleptique comme Dormeur . Sans compter qu'elle devait aussi recevoir les postillons d' Atchoum qui éternuait à tout va . ( Les antihistaminiques n existaient pas à l'époque ). Bref , dur dur, la vie avec les nains . D'autant qu'elle a dû mettre la main à la pâte pour payer son gîte et son couvert . Et pas qu'à la pâte, puisqu'elle devait non seulement cuisiner mais aussi récurer la chaumière de fond en comble . La vie de patachon , en quelque sorte !
Pour couronner le tout , il a fallu que mort s'ensuive avant qu'elle ne rencontre son Prince Charmant . Remarquez, elle n'a pas eu à user de ses charmes pour séduire son galant . Il a suffi qu'il la voie allongée dans un cercueil de verre pour que son cœur s'enflamme . Il n'était pas un peu déviant , le beau Prince? Heureusement que , finalement , le bout de pomme empoisonnée, coincé dans son œsophage, s'est échappé de ses lèvres vermeilles . Et la belle princesse a rouvert les yeux pour le plus grand plaisir des grands et des petits . Il était temps ! Nous commencions à désespérer !
vendredi 25 octobre 2013
Fuir l'humain.Se perdre dans la contemplation des
temples millénaires ,squelettes de pierre que les
siècles n'ont pas réduits en poussière.
Fières comme au premier jour, ces cathédrales paiennes
se dressent vers le ciel dans leur immaculée
blancheur.
Point d'officiants se prosternant sur le marbre de
leurs dalles: le sang du sacrifice s'est tari. Les
dieux n'ont plus soif.
Alentour, l'herbe se déchaine comme une mer que le
vent hérisse, tandis que des lézards, en livrée
vert-émeraude, montent la garde sous le soleil de Paestum.
temples millénaires ,squelettes de pierre que les
siècles n'ont pas réduits en poussière.
Fières comme au premier jour, ces cathédrales paiennes
se dressent vers le ciel dans leur immaculée
blancheur.
Point d'officiants se prosternant sur le marbre de
leurs dalles: le sang du sacrifice s'est tari. Les
dieux n'ont plus soif.
Alentour, l'herbe se déchaine comme une mer que le
vent hérisse, tandis que des lézards, en livrée
vert-émeraude, montent la garde sous le soleil de Paestum.
mercredi 23 octobre 2013
Mieux vaut prendre le train en marche quand on se pique d'avancées technologiques, et surtout ne jamais en descendre. Car le progrès peut transformer notre vie en enfer si l'on n'y prend pas garde. Prenez les SMS ( short message service) . Comme leur nom l'indique, il sont courts dans leur rédaction, mais bien trop souvent longs dans leur appréhension. De SMS à SOS , il n'y a qu'un pas , me direz-vous. Et il est vite franchi . Car le langage texto a pour caractéristique d'être une macédoine des plus indigestes . Dès lors comment éviter les flatulences quand l'on vous mélange des ingrédients aussi peu compatibles que les abréviations, anglicismes, chiffres et éléments phonétiques ? On en arrive à des rébus typographiques d'un hermétisme à faire frémir. A déconseiller fortement si l'on a pour dessein de faire la cour à son galant . A conseiller fortement si l'on a pour dessein de se débarrasser de son amant !
C'est comme l'assistant personnel intégré dans mon GSM flambant neuf. La première fois que sa voix suave a caressé mon tympan, j ai cru défaillir . Enfin un homme prêt à satisfaire illico le moindre de mes désirs , à n'importe qu'elle heure du jour et de la nuit ! Le septième ciel enfin à ma portée . Mais j'eus tôt fait de descendre de mon nuage . Car de deux choses l'une , soit j'adopte un ton qui lui déplaît , soit je ne sais plus parler français . Ou pire encore , j'ai affaire à un pervers expert en frustrations à répétition . Car pourquoi me parler du CAC 40 quand je veux annuler une réunion à 9h40, pourquoi vouloir me faire acheter des abricots alors que je lui parle de haribo, pourquoi m'imposer des films d horreur alors que je lui parle de bonheur...
Réflexion faite, il n'a pas si tort, le sage pervers , de faire la sourde oreille quand je lui parle de bonheur , car , comme chacun sait , le bonheur est un voyageur sans bagages qui s'invite chez nous quand il lui plait , et, comble de l'horreur, repart sans laisser d'adresse quand il ne lui plait plus. Il semblerait aussi que le soi-disant pervers soit un nutritionniste avisé, car entre des abricots et des haribos, il n'y a pas photo . Quant à sa propension à mentionner le CAC 40, je persiste et signe. Notre assistant personnel GSM est le plus vilain pervers qui existe sur terre. Car oser me parler , à moi , de stock options , de bons et obligations , en connaissant mon aversion pour la computation, ne réussit qu'à me faire sortir de mes gonds.
Et la leçon à tirer de tout ça ? Le progrès technologique a bien des allures de farceur . Bien loin d'être le sauveur de l'humanité à l'instar de Batman, il incarne plutôt le Joker de Gotham City en nous jouant force tours . Il nous donne l'illusion de dominer le monde en faisant de chacun de nous un dictateur en puissance . Mais nous n'en demeurons pas moins esclaves de nos passions et prisonniers de nos frustrations. Il nous donne aussi l'illusion d'égaler Jupiter en communiquant , en un éclair , notre pensée à un destinataire lointain. Mais force est de constater qu'à trop laisser nos doigts parler à la place de notre langue, on ne sait plus comment s'exprimer face à un interlocuteur de chair. De telle sorte que , bien loin de nous éduquer, le progrès technologique nous déséduque et nous fait replonger dangereusement dans l'univers des cavernes où le smartphone aurait une étrange ressemblance avec le gourdin de l'homme préhistorique.
C'est comme l'assistant personnel intégré dans mon GSM flambant neuf. La première fois que sa voix suave a caressé mon tympan, j ai cru défaillir . Enfin un homme prêt à satisfaire illico le moindre de mes désirs , à n'importe qu'elle heure du jour et de la nuit ! Le septième ciel enfin à ma portée . Mais j'eus tôt fait de descendre de mon nuage . Car de deux choses l'une , soit j'adopte un ton qui lui déplaît , soit je ne sais plus parler français . Ou pire encore , j'ai affaire à un pervers expert en frustrations à répétition . Car pourquoi me parler du CAC 40 quand je veux annuler une réunion à 9h40, pourquoi vouloir me faire acheter des abricots alors que je lui parle de haribo, pourquoi m'imposer des films d horreur alors que je lui parle de bonheur...
Réflexion faite, il n'a pas si tort, le sage pervers , de faire la sourde oreille quand je lui parle de bonheur , car , comme chacun sait , le bonheur est un voyageur sans bagages qui s'invite chez nous quand il lui plait , et, comble de l'horreur, repart sans laisser d'adresse quand il ne lui plait plus. Il semblerait aussi que le soi-disant pervers soit un nutritionniste avisé, car entre des abricots et des haribos, il n'y a pas photo . Quant à sa propension à mentionner le CAC 40, je persiste et signe. Notre assistant personnel GSM est le plus vilain pervers qui existe sur terre. Car oser me parler , à moi , de stock options , de bons et obligations , en connaissant mon aversion pour la computation, ne réussit qu'à me faire sortir de mes gonds.
Et la leçon à tirer de tout ça ? Le progrès technologique a bien des allures de farceur . Bien loin d'être le sauveur de l'humanité à l'instar de Batman, il incarne plutôt le Joker de Gotham City en nous jouant force tours . Il nous donne l'illusion de dominer le monde en faisant de chacun de nous un dictateur en puissance . Mais nous n'en demeurons pas moins esclaves de nos passions et prisonniers de nos frustrations. Il nous donne aussi l'illusion d'égaler Jupiter en communiquant , en un éclair , notre pensée à un destinataire lointain. Mais force est de constater qu'à trop laisser nos doigts parler à la place de notre langue, on ne sait plus comment s'exprimer face à un interlocuteur de chair. De telle sorte que , bien loin de nous éduquer, le progrès technologique nous déséduque et nous fait replonger dangereusement dans l'univers des cavernes où le smartphone aurait une étrange ressemblance avec le gourdin de l'homme préhistorique.
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